par Choisir de participer à une course d’écoconduite sur le circuit de Hockenheim est plus qu’une simple aventure, c’est un défi qui allie stratégie, innovation, et passion pour l’automobile. De la neige sur la piste à la gestion d’une voiture électrique, cette expérience unique de 24 heures nous a permis de prouver que l’efficacité et la performance peuvent coexister. Dans cet article, nous partageons les moments forts de cette compétition palpitante, les défis rencontrés ainsi que les leçons apprises au volant d’une Alfa Romeo Junior.
Nous explorerons les aspects emblématiques de la course, la voiture qui nous a accompagnée, la stratégie mise en place et les résultats finaux, tout en mettant en lumière l’évolution des véhicules électriques face à des modèles concurrents comme Tesla, Renault, et Kia. Suivez-nous dans ce récit captivant.
Un règlement strict pour une course d’écoconduite
La participation à une course d’écoconduite de 24 heures demande non seulement des compétences de conduite, mais aussi une compréhension approfondie des règles imposées. Contrairement à d’autres compétitions, comme celle d’Audi sur le circuit du Castellet, où la course ne durait que quelques heures, ici, la recharge des véhicules devient une nécessité cruciale.
Avec une bornes de recharge limitée à 19 kW par voiture et seulement deux voitures par borne, la stratégie de recharge est essentielle. Ce cadre compétitif a permis de garantir une équité entre les participants, indépendamment de la puissance de leurs batteries. Les catégories de classe, allant de la Classe A avec des batteries jusqu’à 49 kWh à la Classe D pour celles dépassant les 97 kWh, ont également ajouté un niveau de complexité à la course.
- Classe A : jusqu’à 49 kWh
- Classe B : de 49 à 72 kWh
- Classe C : de 72 à 97 kWh
- Classe D : plus de 97 kWh
Une approche stratégique et réfléchie
L’élément de la stratégie est souvent sous-estimé dans les sports mécaniques. En compétition, le temps s’écoulant n’est pas toujours synonyme de vitesse ; il faut parfois privilégier la gestion de l’énergie. Chaque équipe devait élaborer un plan de course minutieusement pensé, calculant le meilleur moment pour ravitailler en électricité tout en gardant un œil sur la consommation.
À travers cette aventure, notre équipe a dû jongler entre vitesse de pointe et frugalité énergétique, un challenge de taille qui a amené à implémenter une communication constante entre les membres de notre équipe sur la piste.
Hockenheim : le cadre d’une expérience mémorable
Le circuit de Hockenheim, situé dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne, est un lieu mythique du sport automobile depuis des décennies. Avec ses 4,574 km de long et ses 17 virages, c’est le terrain idéal pour tester des véhicules électriques. Les virages serrés et les lignes droites rapides se combinent pour offrir à la fois un défi de conduite et une opportunité d’amélioration des performances de la voiture.
Le record du tour à 1’11 »212, établi par Sebastian Vettel, est un objectif en soi. Toutefois, notre but n’était pas de battre ce record, mais plutôt de maximiser le nombre de kilomètres parcourus tout en maîtrisant notre consommation d’énergie. Rappelons-le, l’objectif principal était de parcourir le plus de tours possibles dans un contexte où l’efficacité devenait notre meilleur allié.
Une voiture électrique innovante
Pour cette course, nous avons pris place à bord de deux Alfa Romeo Junior Elettrica, une voiture électrique conçue pour l’efficience et le plaisir de conduite. Bien que la voiture ait été choisie à la dernière minute à cause d’un imprévu avec le modèle prévu, elle a prouvé son potentiel. Avec un moteur de 156 ch et une batterie de 54 kWh, le modèle était idéal pour la Classe B.
| Caractéristiques | Détails |
|---|---|
| Modèle | Alfa Romeo Junior Elettrica |
| Puissance | 156 ch |
| Batterie | 54 kWh |
| Autonomie | 412 km |
| Consommation | 15,1 kWh/100 km |
Malgré un aérodynamisme moins performant en comparaison à d’autres modèles comme la Renault 5 E-Tech ou la Tesla Model 3, les caractéristiques du Junior Elettrica ont laissé entrevoir un bon potentiel de frugalité pendant la compétition. L’important était de rester vigilant sur la gestion de la consommation tout en restant compétitif face à des marques reconnues.
La course : une bataille de stratégie en temps réel
Dès le départ, le rythme était donné. Les premiers tours ont été cruciaux pour établir le cadre de notre stratégie. Nous avons vite réalisé que le partage de la borne de recharge entre nos deux voitures devait être minutieusement planifié. Cette partie de la course a demandé une communication active entre pilotes, tout en s’assurant d’optimiser chaque minute de recharge.
À chaque passage aux stands, les membres de l’équipe ont pris des notes précises sur le niveau de batterie et la consommation, fixant ainsi un point de repère essentiel pour les prochaines étapes. Ce suivi était d’autant plus nécessaire dans le cadre de cette course de deux jours, où le stress pouvait rapidement prendre le pas sur la stratégie initiale.
Conduite sur neige : un défi inattendu
L’élément le plus surprenant de cette course d’endurance s’est produit bien après le coucher du soleil, lorsque la neige a commencé à recouvrir la piste. Ce facteur météorologique a modifié les conditions de conduite et a mis à l’épreuve nos compétences. Rouler sur une surface glissante avec des pneus été n’était jamais prévu dans notre plan.
Il a fallu faire preuve d’agilité et d’adaptation pour gérer la voiture sur cette surface délicate. Des ajustements en temps réel ont été cruciaux et, malgré les conditions difficiles, nous avons réussi à conserver un rythme constant.
- Évaluer la vitesse en fonction des conditions de route
- Gérer la température dans l’habitacle sans chauffage
- Maintenir un dialogue constant avec l’équipe sur les stratégies de conduite
Un double podium : fierté et réussite
Au terme de ces 24 heures d’efforts intenses, la course s’est achevée avec des résultats qui ont dépassé nos attentes. Bien que nous n’ayons pas remporté la première place de notre catégorie, nous avons fièrement décroché la troisième place, prouvant que l’efficacité, la stratégie et le travail d’équipe peuvent amener de beaux résultats.
Malgré l’ascendant d’autres concurrents comme l’Ora Funky Cat, notre monde électrisant a permis à deux Alfa Romeo Junior d’émerger dans le peloton. La petite taille de la batterie et l’ingéniosité de notre stratégie ont prouvé leur valeur à travers les performances.
| Position | Équipe | Tours parcourus |
|---|---|---|
| 1 | Ora Funky Cat | 254 |
| 2 | Kia Niro électrique | 252 |
| 3 | Alfa Romeo Junior – Équipe Journalistes | 251 |
Leçons apprises et direction future
Cette course a été plus qu’une simple compétition ; c’était une véritable école de endurance et d’apprentissage. De la gestion des recharges à l’adaptation aux imprévus, chaque moment était une occasion d’apprendre et de progresser. Avec des marques comme BMW, Audi, et Hyundai prenant de plus en plus de place sur le secteur des véhicules électriques, il est clair que l’avenir de la conduite durable est prometteur.
Alors que l’industrie automobile évolue rapidement vers des mobilités plus respectueuses de l’environnement, des expériences comme celle-ci sont essentielles pour préparer les conducteurs à ce futur. La course, bien plus qu’une simple compétition, a enrichi notre passion pour l’automobile, renforçant l’idée que l’innovation peut toujours coexister avec l’efficacité.
FAQ
Quelle est la distance totale parcourue lors de la course ?
Nous avons parcouru un total de 1 104 km durant les 24 heures de course.
Comment les voitures ont-elles été rechargées ?
Nous avons utilisé une borne de recharge limitée à 19 kW pour deux voitures, ce qui a nécessité de planifier une stratégie de partage des recharges.
Quelles voitures électriques ont participé à cette course ?
Parmi les véhicules participants, on peut trouver la Renault 5 E-Tech, la Tesla Model 3, ainsi que plusieurs modèles de BMW et Volkswagen.
Quelle a été la place finale de l’Alfa Romeo Junior ?
L’Alfa Romeo Junior de l’équipe journalistes a terminé troisième de sa catégorie, prouvant les compétences de l’équipe en matière de stratégie et d’efficacité.
Quels défis avez-vous rencontrés pendant la course ?
Les principaux défis incluaient la gestion des recharges et la conduite sur une piste enneigée, ce qui a mis à l’épreuve notre stratégie initiale.
